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Plan de restructuration  Euralis engage le dialogue avec les représentants du personnel

Boris Bourdin, nouveau directeur général du pôle alimentaire d'Euralis, en poste depuis le 1er janvier, mène les négociations avec les partenaires sociaux. Boris Bourdin, nouveau directeur général du pôle alimentaire d'Euralis, en poste depuis le 1er janvier, mène les négociations avec les partenaires sociaux.

La direction d'Euralis, qui a annoncé le 9 janvier, vouloir se séparer de ses usines de Dunkerque (Nord) et de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et redimensionner celle de Sarlat (Dordogne), afin de réduire son endettement, a réuni le 19 janvier, le comité central d'entreprise de son pôle alimentaire.

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La rencontre était prévue depuis l'annonce du projet de cession ou de fermeture des deux sites industriels de produits traiteurs de Dunkerque et de Brive-la-Gaillarde, et de redimensionnement de celui de Sarlat (foie gras Rougié). La direction du pôle alimentaire d'Euralis a convoqué, le 19 janvier, son comité central d'entreprise pour une première réunion d'information-consultation sur son projet de transformation. « L'engagement de ce dialogue social constitue le socle des négociations entre les partenaires sociaux qui se dérouleront au cours des prochains mois », indique un communiqué, paru le jour même.

En proie à des difficultés économiques

C'est Boris Bourdin, nouveau directeur général du pôle alimentaire, qui remplace Alain Tapie depuis le 1er janvier 2018, qui mène les négociations avec ses équipes. La direction a ainsi présenté le projet de transformation dans son ensemble, ses motivations économiques et le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) qui sera mis en place. Dans ses annonces, début janvier, Euralis indiquait que son pôle alimentaire avait enregistré une perte nette cumulée de 63 millions d'euros ces cinq dernières années et que sa dette, aujourd'hui de 186 millions d'euros, devenait un frein à l'investissement et au développement de ses marques.

A la recherche de repreneurs

Dans un premier temps, le groupe cherche des repreneurs pour les deux sites dont il doit se séparer, afin de favoriser le maintien dans l'emploi des salariés. Il a engagé pour cela un cabinet spécialisé pour l'accompagner. En cas de fermeture des sites, 313 postes seront supprimés. Dans le même temps, 44 seront ouverts au reclassement interne au sein du groupe. « Euralis a réitéré son engagement ferme à tout faire pour limiter les conséquences sociales de ce projet indispensable, précise également le communiqué. Celui-ci serait mis en oeuvre entre le second semestre 2018 et la fin décembre 2019, afin de donner aux collaborateurs le temps et les moyens de réussir leur transition professionnelle. »

Deux prochains rendez-vous

Les organisations syndicales, qui demandent un plan « le plus ambitieux possible pour proposer aux salariés des solutions viables de reclassement et de repositionnement professionnel », seront regroupées pour une première réunion de négociation du PSE, le 29 janvier. Le prochain Comité central de l'unité économique et sociale du pôle alimentaire se tiendra, quant à lui, le 22 février.

Florence Jacquemoud

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